Même si ce statut est très avantageux, il peut ne pas correspondre à l’activité que vous souhaiteriez exercer ou à votre situation financière actuelle. Si c’est le cas, sachez qu’il vous est possible d’opter pour d’autres alternatives que nous vous invitons à découvrir dans cet article !
Le régime d’auto-entreprise : non compatible avec certaines activités
La micro-entreprise permet à un particulier d’exercer une activité professionnelle individuelle, principale ou secondaire en toute légalité. Le statut d’auto-entrepreneur n’est, cependant, pas compatible avec tous les types de projets d’entreprise. Heureusement, il existe différents statuts juridiques parmi lesquels les entrepreneurs en devenir peuvent choisir.
La micro-entreprise : une structure assez limitée
Le régime micro-entreprise est certes un régime simplifié, mais il s’accompagne de diverses contraintes. Le chiffre d’affaires de l’auto-entrepreneur est plafonné selon l’activité exercée et le calcul forfaitaire des charges sociales et fiscales peut parfois s’avérer complexe. En plus de cela, faire des recrutements n’est pas toujours facile pour les auto-entrepreneurs.
Par conséquent, opter pour le statut d’auto-entrepreneur est assez risqué, car les règlementations qui y sont relatives peuvent freiner le développement de votre activité. Il est important, de ce fait, que vous choisissiez avec attention la forme juridique de votre entreprise avant de lancer votre activité professionnelle.
Statuts d’entreprise disponibles : une grande diversité de choix
Comme expliqué ci-dessus, les particuliers qui souhaitent créer leur propre entreprise peuvent choisir parmi différentes formes juridiques. Il est primordial pour la pérennité de leurs activités qu’ils sélectionnent le régime adapté à leurs situations et à leurs projets.
Si vous pensez que la micro-entreprise est un statut qui vous convient, sachez qu’un entrepreneur soumis au régime micro-fiscal peut parfaitement choisir un régime réel d’imposition. Cette liberté lui permet de bénéficier de la franchise en base de TVA à condition qu’il observe le plafond de chiffre d’affaires qui lui est imposé.
Il est à préciser que régime réel d’imposition signifie paiement de charges provisionnelles et de fil en aiguille, inclusion des charges réelles de l’entreprise dans la détermination du montant des impôts. En conclusion, un entrepreneur qui opte pour un régime réel d’imposition doit être certain de pouvoir dégager des revenus conséquents.
Choisir sa structure juridique selon l’activité souhaitée
La création d’une entreprise doit être un acte réfléchi et doit se faire dans la considération de nombreux paramètres : plafond de CA autorisé, recrutement, activité à exercer, etc. La meilleure façon de ne pas se tromper de forme juridique est de comparer les différentes options possibles.
Comment bien choisir la forme juridique de son entreprise ?
Si en tant qu’entrepreneur vous projetez d’embaucher du personnel, le statut d’auto-entrepreneur n’est pas adapté à votre projet et ce, même s’il permet de recruter des salariés. En outre, cette forme ne facilitera pas la gestion de votre comptabilité et vous ne pourrez signer avec aucun associé. Des contraintes susceptibles de ralentir le développement de votre future entreprise.
La bonne nouvelle c’est que certains régimes d’entreprise sont plus flexibles, que ce soit par rapport au chiffre d’affaires, aux procédures de recrutement, mais aussi concernant l’établissement de partenariat et de fusion d’entreprises. Ci-après une liste des différentes formes juridiques :
- SARL unipersonnelle ou entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ;
- Entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) ;
- Société à responsabilité limitée (SARL) ;
- Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) ;
- Société par actions simplifiée (SAS) ;
- Société en nom collectif (SNC) ;
- Société anonyme (SA).
La SARL est le régime d’entreprise le plus prisé, car les règlementations qui lui sont relatives sont très avantageuses pour les créateurs d’entreprise.
Zoom sur l’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée
Un entrepreneur peut s’orienter vers une EURL (SARL unipersonnelle), une SA, une SAS, une SASU, une SNC, une Société à Responsabilité limitée ou, pourquoi pas, une EIRL? L’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée est une option intéressante, car :
- elle a des points communs avec le régime micro-entreprise et donc est toute aussi avantageuse ;
et
- elle donne aux créateurs d’entreprise la possibilité de limiter leur part de responsabilité sans devoir mettre en place une société via la création d’un patrimoine d’affectation dédié à leur activité.
Certaines activités permettent de générer des chiffres d’affaires élevés, mais qui dit bénéfices conséquents dit également charges importantes. Sachez donc que les régimes juridiques recommandés pour les sociétés sont les plus adaptés aux entrepreneurs susceptibles de générer des CA à plus de 8 chiffres.
D’autres alternatives intéressantes à prendre en compte ?
Dans l’univers entrepreneurial, l’entrepreneur dispose d’un large choix quant à la forme juridique de l’entreprise qu’il souhaite créer. En plus des régimes d’entreprise précédemment évoqués, il existe d’autres structures juridiques vers lesquelles les entrepreneurs peuvent se tourner suivant les besoins de leurs projets.
Le Portage Salarial et ses particularités
Véritable compromis entre le salariat et l’entrepreneuriat, ce régime offre la possibilité d’exercer une activité sans avoir à créer une entreprise. Dans cette structure, l’individu porté effectue seul sa prospection et garde le statut de salarié.
L’inconvénient avec le Portage Salarial c’est que les charges supportées par l’individu porté sont élevées. Notons cependant que le statut d’entrepreneur peut être cumulé avec celui du salarié. De ce fait, le principal concerné peut facturer ses clients avec le statut qui l’avantage.
Est-il possible d’exercer une activité profession tout en limitant les risques financiers ?
Oui, il existe des alternatives qui donnent aux créateurs d’entreprise les moyens de réaliser leurs projets sans pour autant s’exposer à de grands risques financiers. Les ETTP et le portage salarial, par exemple, possèdent les points forts du statut de salarié, mais aussi permet aux investisseurs de profiter des retombées d’une activité rémunératrice complémentaire.
Facile d’accès, les régimes précédemment cités n’imposent pas aux entrepreneurs de lourdes procédures administratives. En outre, ceux qui souhaitent s’assurer de la rentabilité de leurs activités peuvent se faire accompagner par des organismes spécialisés (coopérative d’activité, groupement d’intérêt économique ou Entreprise de travail à temps partagé).