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Créer une micro-entreprise pour profiter d’une véritable liberté au quotidien
Une micro-entreprise offre une certaine liberté et de nombreux avantages aux auto-entrepreneurs, et ce, dès l’étape de la création de la petite société. Tout d’abord, ce statut est très accessible. Tout le monde peut accéder à ce régime sans difficultés ni restrictions spécifiques. Qu’il s’agisse d’une activité commerciale, libérale ou artisanale, toute personne peut décider à tout moment de créer une auto-entreprise ayant un régime simple. Il suffit de respecter les conditions établies.
Par la suite, les autres atouts de ce mode d’exercice sont la souplesse et la flexibilité. Dans ce genre de structure, on peut gérer son temps en fonction de sa disponibilité. On peut avoir le choix sur les missions à réaliser, le lieu de travail et sur toutes les autres responsabilités. Cela permet une optimisation de l’efficacité, et donc de la rentabilité.
Des formalités administratives allégées pour les entrepreneurs
La simplification des démarches administratives d’inscription, de modification et de radiation est le second avantage de la création d’une micro-entreprise. Toutes les formalités sont allégées au maximum et elles sont, par ailleurs, gratuites. Il suffit de se rendre sur la plateforme officielle du gouvernement, à savoir le portail des auto-entrepreneurs, et de suivre les étapes.
Dans le cas où l’activité est commerciale, il est nécessaire de demander une immatriculation auprès du RCS. Par contre, si elle est artisanale, il faudrait obligatoirement entamer une inscription au répertoire des métiers.
Le futur micro-entrepreneur sera ensuite amené à préparer quelques justificatifs. Il n’aura pas à rédiger de statuts de société ou à faire paraître une annonce légale. Il lui suffit de fournir une copie de sa pièce d’identité, une adresse de domiciliation de l’entreprise, son secteur d’activité, ses coordonnées personnelles, une attestation sur l’honneur de non-condamnation et un régime de sécurité sociale.
Il se peut que l’on demande de présenter un justificatif de qualification professionnelle en fonction de l’activité exercée. Cela peut être un diplôme ou une capacité professionnelle.
Bénéficier d’une franchise de TVA
La création d’une micro-entreprise permet également d’avoir la possibilité de bénéficier d’une exonération de TVA. Cela signifie qu’en dessous d’un certain seuil de chiffre d’affaires, le professionnel n’aura pas à facturer la TVA aux clients. Il n’est pas non plus nécessaire de faire des déclarations de TVA à transmettre à l’administration fiscale. Il faut dire que cet avantage permet de bien gérer la trésorerie de la petite structure. Les auto-entrepreneurs n’auront pas à reverser à l’État la TVA collectée.
Il convient toujours de rappeler que cette exonération ne peut être accordée que si la micro-entreprise respecte les seuils. Le plafond est 176 200 € HT de CA annuel pour une activité de commerce ou d’hôtellerie et 72 500 € HT de CA annuel pour de la prestation de services et les professions libérales.
Une fiscalité simplifiée
Créer une micro-entreprise a également pour avantage la simplification de la fiscalité. Le professionnel peut opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu.
Ce régime fait qu’il peut s’acquitter des obligations sociales et fiscales en un seul prélèvement effectué directement sur le chiffre d’affaires. Le montant de ce prélèvement est calculé selon un pourcentage du CA réalisé. Le taux est de :
- 1 % pour les activités de vente et assimilées.
- 1,7 % pour les activités de prestation de services commerciales et artisanales (BIC).
- 2,2 % pour les activités de prestation de services (BNC) et les activités libérales.
Le versement fiscal libératoire est avantageux, car il permet d’anticiper toutes les charges, d’avoir un calcul simple et clair ainsi qu’une gestion plus fluide et plus simple. En outre, avec ce type de versement, la micro-entreprise payera moins d’impôts que le régime classique.
Une comptabilité allégée
Le micro-entrepreneur bénéficie aussi d’une comptabilité allégée. Le fait est que la responsabilité comptable des auto-entreprises a été simplifiée pour les aider à mieux produire et s’autosatisfaire. Selon ce principe d’allègement, les professionnels n’ont pas à réaliser un bilan comptable comme les structures classiques.
Ils ne sont pas non plus obligés de fournir tous les ans un rapport détaillé qui est à déposer auprès de service des impôts. Cette absence de bilan annuel devrait les aider à mieux gérer librement leurs finances.
En outre, les auto-entrepreneurs n’ont pas besoin de recourir au service d’un expert-comptable pour analyser et rédiger leur bilan comptable.
Il leur suffit d’utiliser un logiciel dédié. Cette solution leur permet de limiter les dépenses en service technique et comptable et les frais de gestion.
Par ailleurs, les micro-entrepreneurs sont les seuls à bénéficier d’un processus microfiscal. Une fois que la micro-entreprise ouvre son compte bancaire dédié à l’activité, elle profite d’un désengagement fiscal sur toutes les opérations financières en termes de bilan comptable. Un avantage qu’elle peut conserver si elle respecte les règles et produit une facture légale et normale.
Il faut savoir que cette facture peut être conservée au moins pendant 10 ans. La tenue d’un livre de recettes (surtout le registre des achats pour certaines activités) est également une condition pour bénéficier de cet avantage financier.
Un régime social avantageux
En ce qui concerne les contributions sociales, les modalités de calcul sont très simplifiées. En effet, aucune avance de cotisations n’est à faire en cas d’absence d’encaissement de chiffre d’affaires. Ces cotisations sont aussi exonérées partiellement.
Cette exonération est normalement limitée à 1 an, sauf pour les auto-entrepreneurs qui peuvent en bénéficier pendant les 3 premières années d’activité. Cela permet de réduire les charges graduellement durant ces trois premières années
Il convient tout de même de noter que son statut signifie que le micro-entrepreneur ne bénéficie ni de la garantie accidents du travail, ni de l’assurance maladie professionnelle. Il lui faudra donc souscrire une couverture complémentaire.