Vous avez sûrement déjà entendu ce terme : « immobilisation » mais à quoi cela correspond vraiment ? Cette semaine nous allons essayer de vous donner toutes les infos nécessaires pour bien comprendre ce qu’est une « immobilisation ».
Sommaire :
Introduction :
Dans un premier temps, il est important de savoir qu’au niveau comptable, une immobilisation est différente d’une charge. Une immobilisation est comptabilisée à l’actif du bilan alors qu’une charge se trouve dans le compte de résultat. Les deux représentent un coût pour l’entreprise mais n’ont pas la même utilité.
En effet, une immobilisation est un bien qui a pour but de duré dans le temps, avec une valeur positive pour l’entreprise et dont elle attend des avantages économiques futurs. En revanche, une charge est consommée lors du processus de production. Fiscalement on peut aussi différencier une immobilisation d’une charge grâce à sa valeur. Les biens immobilisés doivent d’un point de vue fiscale avoir systématiquement une valeur supérieure ou égale à 500 Euros Hors Taxes (HT). Par conséquence, une immobilisation d’une valeur inférieure à 500 Euros est donc considérée fiscalement comme une charge.
Pour approfondir le sujet : https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1841-PGP.html/identifiant%3DBOI-BIC-CHG-20-10-10-20141013
Les différents types d’immobilisations :
Il existe plusieurs types d’immobilisations :
- Corporelles/matérielles : Cela correspond à tout ce qui peut être palpable (par exemple une voiture, un bureau, un ordinateur…).
- Incorporelles/immatérielles : Cela correspond à tout ce qui ne peut pas être palpable (par exemple un logiciel, une licence, un fonds de commerce…).
- Financières : Par exemple titres de participation, dépôt et cautionnement, les créances et titres représentatifs …
Les amortissements :
Ensuite, les immobilisations peuvent être amorties ou non. Une immobilisation est amortissable si son utilisation par l’entreprise est déterminable. L’utilisation est déterminable lorsque l’immobilisation peut perdre de sa valeur du fait de plusieurs critères : Physique (usure), Technologique (obsolescence), Juridique (durée de protection juridique). Par exemple, une voiture peut s’amortir car on peut calculer son usure, en revanche un terrain, lui ne s’amortit pas car il est difficile d’estimer son usure, son obsolescence ou sa durée de protection juridique.
Lorsqu’une immobilisation est composée de différentes parties ayant des durées de vie différentes, chaque élément est comptabilisé séparément. Par exemple dans une construction on peut estimer que le toit à une durée d’usure différente des murs.
Pour approfondir le sujet : https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/fiscalite-lentreprise/fiscalite-divers/amortissements
Les différents types d’amortissement :
Il existe en effet, deux types d’amortissement : Amortissement linéaire ou constant et Amortissement non linéaire.
Les deux modes d’amortissements les plus récurrents :
- L’amortissement linéaire (en fonction de la durée d’utilisation) : Consiste à amortir un bien par annuité équivalente durant toute sa durée normale d’utilisation. On utilise alors un taux d’amortissement correspondant à la durée d’utilisation. L’année comptable compte des mois de 30 jours, soit une année de 360 jours.
- L’amortissement non linéaire (en fonctions des unités d’œuvre qui sont des unités physiques) : Répartit le montant de l’immobilisation en fonction des prévisions de consommation des avantages économiques.
La cession d’immobilisation :
Pour finir, la cession d’une immobilisation ne correspond pas à l’activité courante de l’entreprise, il s’agit d’un produit exceptionnel, ce qui apparait dans le compte de résultat.
Conclusion :
Nous espérons que les immobilisations n’ont plus de secret pour vous !!! Si vous avez la moindre question n’hésitez pas à contacter un membre de notre équipe comptable qui sera ravis de vous répondre.
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